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Animatrice JA26

Installation de Quentin EXTRAIT

Dernière mise à jour : 19 mai 2021



Quentin Extrait a 27 ans, il s’est installé en 2020 en arboriculture (abricots et cerises) sur la commune de Châteauneuf-sur-Isère.


C’est d’abord vers la logistique qu’il s’était dirigé. Après un BAC pro logistique, il tente le BTS transport et logistique qu’il loupe de peu mais se lance quand même dans ce domaine, où il travaille pendant 2 ans. « En fait ça ne me plaisait pas parce que travailler dans un entrepôt toute la journée ça me déprimait. » C’est là qu’il décide de se reconvertir : « Mon père m’a proposé de travailler avec lui dans les abricots et ça m’a plu, je me suis donc lancé là-dessus. » Quentin passe alors son BPREA au CFPPA du Valentin en 2016-2017. Il travaille ensuite en tant que saisonnier sur l’exploitation de son père, en attendant que des terres se libèrent. En effet, la famille possède des terres exploitées en location ; ils attendent de les récupérer au terme du bail de 9 ans.


En janvier 2020, Quentin crée son EARL et s’installe seul sur la structure. Cependant son père le soutient et le conseille beaucoup. Pour l’instant il n’a pas encore dû faire d’emprunt, il a pu se lancer avec un peu d’apport personnel. Mais il va bientôt devoir investir pour acheter du matériel, notamment un tracteur. La DJA lui a été accordée mais il ne connait pas encore le montant. Il va aussi pouvoir bénéficier d’aides pour des filets paragrêles.


Aujourd’hui, l’exploitation de Quentin, c’est 6 ha de cerises et 10 ha d’abricots ; 13 ha en propriété sur Châteauneuf-sur-Isère et 5 ha en location sur Bourg-Lès-Valence. Il emploie un ouvrier pour la taille et il loue le matériel à son père ainsi que l’entrepôt et la chambre froide pour y stocker la marchandise. « Ça nous arrange parce que ça coute cher », précise-t-il. Le ramassage des cerises se fait en mai, les abricots en juin. La première année il a vendu en brut car il n’avait pas énormément de production, mais cette année il compte emballer afin de pouvoir vendre en 1er et 2ième choix. Il passe par un intermédiaire qui fournit ensuite les magasins.


Pour les papiers, il essaye d’en faire un maximum lui-même : « Mon père m’a dit que parfois il vaut mieux être au bureau que dans les champs, alors j’essaye de me tenir à jour, ça m’apprend aussi le métier. ».


Quentin n’a pas encore énormément de recul mais il estime qu’il s’en sort plutôt bien : « Ce n’est pas non plus mirobolant mais ça tourne quand même un peu donc pour l’instant je n’ai pas à me plaindre. » Cependant il croise les doigts pour ne pas subir une mauvaise grêle ou trop de gel. Dans l’avenir, il aimerait faire évoluer ses productions afin d’avoir plus de choix. Pour l’instant il pense aux kiwis. Il souhaiterait aussi acquérir plus de terre, si l’opportunité se présente.


Lorsqu’on lui demande s’il est heureux de la voie qu’il a prise, il affirme être content de son choix et épanoui !


Pour les jeunes qui souhaiterais s’installer, son conseil est clair : « C’est un métier où il faut être bien entouré. Moi j’ai mon père qui me donne beaucoup de conseils, mais tout seul ce ne serait pas pareil je pense. » Il ajoute : « Il faut travailler dure. C’est un métier qui n’est pas facile et il faut se donner à fond. »


Il est devenu adhérent JA pour recevoir des informations « car on apprend de choses intéressantes et c'est important de bien s'informer. »

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